Ce dossier nécessite une connaissance des ouvrages d’Anton Parks, permettant de comprendre les rapprochements établit entre l’univers des Gina’abul et les êtres légendaires de l’Histoire.

En arpentant les monuments et musées, nous pouvons trouver des indices qui viennent corroborer les informations transmises par Anton Parks, au sujet de ces multiples races, qui auraient régné sur Terre, il y a de cela des milliers d'années.

A gauche : Heru - A droite : Hé'er

« Il était la lumière... le soleil… le souverain de l’Amenti (Atlantide)… le protecteur de l’Égypte… Il était Hé’er (Her Râ), le fructueux qui guide ! Mais ayant participé à un complot contre son rival Heru (Horus), il se retrouva enfermé au fond d’un cachot, avant son jugement pour haute trahison. Afin de garder son honneur, il retourna la situation à son avantage en provoquant Heru, ce qui eu pour effet de déclencher la furie de ce dernier, qui le massacra jusqu’à la mort dans sa cellule. Cumulés à plusieurs autres meurtres et assassinats, Heru fût jugé pour ces actes, puis torturé en lieu et place de la grande Bà’abili (Babylone). Ces évènements conduisirent Heru à la damnation et à l’enfermement sur Monte Tumba (le Mont Tombe), d’où il n’en sortirait jamais ! »

Ce bref résumé issu des écrits d'Anton Parks, nous amène pour cette 3ème partie en ce lieu légendaire de Monte Tumba, plus connu aujourd’hui sous le nom de Mont-Saint-Michel :

En vous rendant sur place, profitez des guides pour explorer la baie en randonnée pédestre jusqu’à l’Îlot de Tombelaine (lorsque les marées et les conditions météo le permettent) et laissez-vous conter les nombreux récits et légendes, qui ont marqué l’histoire de ce site exceptionnel :

Parmi ces légendes, on retrouve celle d’Aubert d’Avranches qui en l’an 708, reçut à plusieurs reprises dans son sommeil, la visite de l’archange Saint-Michel, qui lui ordonna de construire une église sur le Mont Tombe en son honneur et pour sa victoire lors d’un combat contre un dragon.

Pour prouver qu’il n’était pas en train de rêver, Saint-Michel aurait laisser l’empreinte de son pouce sur le crâne d’Aubert. Cette histoire est représentée sur la sculpture nommée « le songe de Saint-Aubert » située dans l’abbaye du Mont-Saint-Michel :

Regardons maintenant qui est cet être légendaire que l’on surnomme l’archange :

Du sommet de la flèche de l’abbaye, nous pouvons voir la statue de Saint-Michel qui surplombe le site.

Elle se distingue par les détails suivants :

- C’est un chevalier ailé recouvert d’une majestueuse parure dorée.

- Il impose sa domination sur un dragon représenté en posture de soumission sous ses pieds.

- Sa tête est couronnée d’un soleil.

- Il tient dans la main droite une épée dirigée vers le ciel et dans la gauche, ce qui ressemble à un bouclier orienté vers le sol.

Représenté en archange solaire, Saint-Michel est le Mikaël des Kadištu (Elohim), le chef de la milice céleste des anges. Se pourrait-il qu'un être comme Hé’er (Her Râ) décrit comme la splendeur du royaume égypto-atlante, ait pu atteindre après son trépas, un stade d'évolution supérieur, le conduisant à devenir celui que l’on nomme l’archange Saint-Michel ?

Loin de connaître les protocoles d'ascension, restons les pieds sur Terre avec cette hypothèse et intéressons nous à quelques détails de l’abbaye du Mont-Saint-Michel, qui attire l’attention du profane curieux et observateur...

Le chœur de l’abbaye surplombe un lieu nommé « la crypte des gros piliers », de laquelle si nous levons les yeux, nous pouvons observer au travers d'une ouverture, la voûte du chœur où sont reproduits les différents armoiries du lieu, ainsi qu’une représentation de l’archange.

Cet alignement visuel depuis le sous-sol pourrait indiquer une connexion entre tous ces éléments.

Pour ce qui est de l'armoirie principale, la symbolique évoque le Saint-Esprit et la royauté originelle, avec notamment cette couronne et ces rideaux, qui semble nous révéler un mystère caché. Par ailleurs, la combinaison des fleurs de lys associables à Aset (Isis), avec les coquilles saint-jacques, nous renvois subtilement à la légendaire Atlantide et à ses multiples archipels.

La crypte quand à elle, se compose de plusieurs piliers géants en rangs serrés, qui redirigent une bonne partie du poids de l’abbaye vers les fondations et le rocher du mont. La puissance dégagée par cette architecture en ce point, se ressent lorsque l’on est dans la pièce.

Pourtant, un détail devrait attirer votre attention lorsque vous entrez dans ce lieu, car nous sommes ici dans une crypte. Or, d’après les définitions, une crypte est un lieu sacré où l'on entrepose des corps, ou des reliques.

Et à première vue, il n'y a rien dans cet espace qui correspondent à cette description...

Toutefois, on peut noter la présence de 3 mosaïques au centre des piliers (photos ci-dessous).

Si l’on remonte jusqu’à la statue de Saint-Michel sur la flèche de l’abbaye, nous pouvons constater que le bouclier qu’il tient dans la main gauche, est tourné de telle manière qu'il ressemble plutôt à un couvercle qui maintient un appui, une pression sur quelque chose.

Un observateur avertit aura très certainement remarqué l'étrange similarité géométrique des formes représentées sous le dit couvercle, avec les motifs de la mosaïque centrale :

Une connexion énergétique sur un autre plan, donnerait ici une toute autre dimension à la symbolique de l’archange terrassant le dragon...

Car en effet, si ces mosaïques peuvent indiquer la présence (symbolique ou réelle) de cachots, ou de caches pour des objets précieux, on peut se poser des questions sur le sens occulte de l'architecture de ces piliers, qui pourraient très bien constituer une sorte d'emprise énergétique autour de ce lieu, tels les barreaux d'une prison.

Si l’on fait le tour de la crypte, on trouve des ouvertures qui laissent entrer la lumière (bien que le centre soit compensé par un éclairage à base de spots). L’une de ces ouvertures est toutefois obstruée par un panneau noir qui dissimule à la vue des passants cette statue d’une Vierge noire (qu’il est nécessaire d’éclairer comme ici avec le flash de l’appareil photo, pour y lire les écrits sur son socle) :

Sur ce socle, il est question d’une Vierge glorifiée et bénie pour avoir vaincue le(s) serpent(s) de l’antiquité sur le Mont Tombe.

On notera au passage ces étranges représentations dans les deux encadrés en bleu, avec une vue en coupe d'une sphère surmontée d'une croix (la sainte grenade pour les fans) et cette autre sphère bleue parsemée de plusieurs soleils (étoiles ?), avec ce qui ressemble à un œil, ou à un motif stellaire selon votre perception.

Cette Vierge qui vient à bout du serpent est représentée sur le dos de cette croix, située à proximité de l’autel central dans le chœur :

Avec cette représentation changeante de l'archange qui devient la Vierge et du dragon qui devient le serpent, nous avons ici un message subtil. Rappelons que le masculin représente l'aspect visible et le féminin l'aspect caché. Avec cette Vierge dissimulée dans la pénombre de la crypte et au dos d’une croix, que doit-on comprendre de ce serpent caché ?

Dans la continuité de notre rattachement à l'univers Gina'abul, Heru (Horus) était connu pour être reconnaissable à sa peau écailleuse,qui laissait transparaître son identité reptilienne. Ce qui lui donna le nom de Quetzalcóatl (Serpent à plumes) dans la tradition aztèque.

Cette crypte serait-elle le légendaire tombeau, ou le cachot où Heru se serait retrouvé enfermé ?

Le surveillant et le détenu auraient-ils inversés leurs rôles, avec Hé'er dans le rôle du bourreau d'Heru ?

Ce ne sont là que des pistes de réflexion, mais qui pourrait trouver une cohérence avec un peu plus de connaissances sur les origines antédiluviennes de ce lieu. En cela, la légende d'Aubert d'Avranches et de l'archange Saint-Michel, serait t-elle une histoire plus adaptée et confortable d'interprétation pour le commun des mortels ?

Hé'er et Heru étaient prédestinés à régner ensemble et représentaient un équilibre dans l'opposition des forces.

Ils étaient considérés comme des divinités par les humains, notamment pour leurs redoutables capacités psychiques.

Tout deux souverains de leur époque, ces seigneurs de guerre ont marqué le début et la fin d'un cycle qui perdura sur plusieurs millénaires. Tout comme dans l'épisode précédent de Rennes-le-Château, nous retrouvons deux symboles distincts à proximité de l’hypothétique solution à cette énigme :

A suivre...